aquitanis

« BIEN VIEILLIR ENSEMBLE » à la Cité de l’architecture et du patrimoine.

© Jean-Christophe Garcia

La VIE, c’est peut-être ça !

Oréa est une résidence en plein centre ville où vivent des jeunes et des vieux, ENSEMBLE. Le projet est exposé avec d’autres à la Cité de l’architecture et du patrimoine jusqu’au 13 mars 2022.

Loger les anciens est plus que jamais un enjeu majeur, sociétal et architectural. En se focalisant sur des projets réalisés en France, l’exposition propose de mettre en perspective soixante ans de réflexion et d’expérimentation dans le domaine du logement pour personnes âgées.

Cité de l’architecture et du patrimoine


© Gaston Bergeret

« Le tour de France des acteurs de l’habitat participatif » de Pierre Lefèvre aux éditions Apogée.

De l’habitat participatif et plus encore en locatif social !

L’aventure Locus Solus

Si vous avez envie de découvrir une aventure inédite, une coproduction entre un bailleur – aquitanis – les habitants qui sont des locataires, un médiateur – médiation & environnement – et nous mêmes, lisez notre entretien et celui de Bernard Blanc avec Pierre Lefèvre ; et poursuivez ce tour de France avec autant d’aventures que de projets !

Merci à Pierre Lefèvre et aux éditions Apogée.

« Habiter la France de demain », étude prospective menée au ministère du Logement.

Vendredi 30 septembre 2021

Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, a rencontré les habitants qui vivent aujourd’hui au Locus Solus à la cité du Grand-Parc à Bordeaux.

Nous avons raconté, avec aquitanis, qu’ici tout s’est passé simplement. Les habitants, futurs locataires, ont pu co-construire leur logement ; à partir de là, tout est différent… mais redevient en réalité tout simplement normal !

Merci à Christine Leconte et Virginie Gravière, présidentes de l’Ordre national et régional, d’avoir rendu cette visite possible.

© Jean-Marie-Dithurbide, aquitanis

Voisin, billet d’humeur de D. Guines, « je connais un endroit… », Locus Solus, une résidence co-conçue avec les locataires. Oui, c’est possible !

© David Pradel

« Qu’est ce qui fait que nous arrivons à vivre avec les autres ? Notre esprit grégaire ? Notre peur de la solitude ? Ensemble on n’est plus fort ? Un peu de tout cela.« 

Vivre en bon voisinage relève d’une alchimie subtile où entrent en compte beaucoup de choses, la gentillesse, la compréhension, l’écoute et l’acceptation de l’autre, et mille et une choses qui rendent ce là possible. Le bleu d’un ciel, le rire d’un enfant, le parfum d’une fleur, le sourire d’une personne, contribuent à nous faire accepter la vie avec les autres. Je connais un endroit, où les gens ont décidé de faire l’expérience de partager des moments de leurs vies, non ce ne sont pas des babas de retour de Katmandou, encore moins une secte, adoratrice de je ne sais quoi, ni des excentriques. Tout simplement des voisins-voisines qui pensent que se retrouver autour d’un projet commun donne plus de sens à leur vie.

Un jardin, une rencontre, une poule, des abeilles suffisent à les rendre heureux, sereins. Bien sûr il y a des orages dans ce petit monde, autrement cela n’existerait pas, bien sûr qu’il y a des désaccords sinon ce ne serait qu’une utopie, et le plus remarquable c’est que la vision partagée en commun ait pu devenir une réalité. Voici des locataires d’un immeuble collectif, qui prennent en charge l’organisation de leur habitat, aussi bien privé que commun, afin de mieux vivre leur quotidien. Ce sont des chanceux, car ils font pousser des légumes sur leurs jardins babyloniens, un assemblage minéral et végétal, mêlant les fleurs et les arbres fruitiers à la dureté du métal et à la froideur du béton. Ces habitants sont résolument tournés vers les autres, acceptant de partager une partie de leur temps avec son voisin, sa voisine, parlant de tout et de rien, ou ne parlant pas, profitant simplement d’une présence amicale. Ces gens ont décidé que le partage, l’échange, la connaissance des autres devaient faire partie de leur vie.

Moi, ces personnes je les connais bien, certaines sont des amies, d’autres des connaissances, elles ont toutes en commun d’avoir choisi de vivre une belle expérience, de pas pas se laisser enfermer dans l’égoïsme, l’isolement, de se refermer sur soi, bien au contraire cela apporte du contentement, de la joie, du bien être car elle partage un objectif commun : rendre le quotidien agréable.

Bien, j’entends qu’on m’appelle pour jardiner, salut et à la prochaine!

[Billet diffusé en avril à la radio du Grand-Parc]

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